Expatriés et SCPI : que choisir ?

Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier permettent d’investir dans la pierre papier sans en connaître les principaux inconvénients. Premièrement, la gestion locative ne se pose pas, la société de gestion qui commercialise la SCPI est entièrement dédiée à cette activité. Ainsi, les périodes de vacances locatives, les impayés, les réparations lourdes et l’entretien courant ne sont plus à la charge de l’investisseur. La seule obligation réside dans la déclaration d’imposition.

En France, les revenus tirés des activités locatives sont imposables à la tranche marginale d’imposition, alliée aux éternels prélèvement sociaux, pour tous les français.

expatriés scpi

Tous ? Presque !

Le cas des expatriés est différent, en effet, ceux-ci doivent honorer 20% de prélèvement au minimum, qu’importe qu’il soit dans une tranche d’imposition à 5,5% ; 14% et ainsi de suite.

Pour les français résidant au sein de l’Union Européenne, la taxation des plus-values interviendra à hauteur de 19%. En dehors de cette zone, le prélèvement s’établi à un peu plus de 33% ! Plus particulièrement, les pays (dits « Etats non coopératifs ») ne possédant pas de convention fiscale ou de convention d’assistance administrative avec la France verront ce taux culminer à 50%.

Toutefois, les expatriés fortement imposés peuvent être bénéficiaires du système des SCPI. Les particuliers imposés aux fortes tranches marginales d’imposition peuvent mandater la société de gestion pour déclarer au nom de la société la cession de ses parts. Pour cela, les parts doivent au minimum être détenues depuis quinze ans et la cession doit s’effectuer pour un montant inférieur à 150 000€. Ainsi, l’impôt est prélevé sur la plus-value réalisée lors de la vente et permet de compenser l’avance de la société de gestion en accordant à l’expatrié en question un réel biais à l’imposition qu’il encourait s’il avait effectué l’opération de manière individuelle.

En guise de conclusion, l’intégration de parts de SCPI à son patrimoine est une bonne idée compte tenu de la faiblesse des risques que comprend ce placement bien qu’exposé au marché de l’immobilier.

Toutefois, dans le cas des expatriés, l’imposition sur les éventuelles plus-values sera sous le joug du pays de résidence. Et en fonction des pays ce taux peut parfois s’avérer presque léonin…

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