Quels sont les points importants dans un simulateur d'impôt ?

Simuler son impôt devient incontournable avec l’implémentation de la retenue à la source à compter du 1er janvier 2019. De plus en plus de contribuables se servent des simulateurs en ligne dont l’usage devient progressivement courant. Quels sont les éléments importants qui entrent en jeu dans le simulateur ?

Prise en compte de la version classique et de la version complémentaire

Le simulateur supporte à la fois les deux versions : la version réelle d’imposition dite classique, et celle dite complémentaire.

La version classique concerne les contribuables qui perçoivent les revenus tels que les salaires et les traitements, ou encore les retraites et les pensions. Ils déduisent des frais et charges, par exemple ceux afférents à la garde d’enfants ou à l’emploi à domicile. Ce sont aussi les versements PERP (plan d’épargne retraite populaire), ou encore les pensions alimentaires. Les frais d’hébergement d’enfants majeurs ou de parents âgés peuvent aussi être déduits de l’impôt brut. C’est également le cas pour certains frais : par exemple les frais réels ainsi que ceux qui touchent l’exploitation foncière. Entre autres les frais de gestion, les assurances, les frais financiers, les intérêts de l’emprunt, etc.

Quant à la version complémentaire, elle concerne plutôt les individus qui, en plus de leur salaire ou de leur pension, perçoivent d’autres types de revenus. Par exemple les revenus BIC dans la location meublée. La version complémentaire s’adresse aussi aux travailleurs non-salariés, ceux qui perçoivent des bénéficies non commerciaux et des bénéfices industriels et commerciaux.

Calcul de l’impôt brut et de l’impôt net

Le simulateur calcule dans un premier temps l’impôt brut. Pour cela, il prend en compte le quotient familial qui est défini en fonction de la composition du foyer du contribuable : personne seule, mariée, avec des personnes à charge, etc. Le simulateur considère ensuite les revenus pour chaque membre du foyer fiscal : ceux du contribuable proprement dit ainsi que ceux de son conjoint.

Une fois ces éléments déterminés, le simulateur invite le contribuable à renseigner informations sur la déduction des charges et des frais cités plus haut. Ceci afin d’obtenir le montant de l’impôt net, qui est lui-même corrigé des abattements éventuels.

Ceux qui ont opté pour l’investissement dans des actifs défiscalisants mentionneront en plus les revenus provenant de ces placements. L’outil calcule alors automatiquement la réduction d’impôt correspondante.

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Simulation et déclaration : deux étapes bien distinctes

Rappelons que la simulation de son impôt n’est pas une déclaration de son imposition. La simulation ne fait qu’estimer l’impôt à payer, et peut être réalisée autant de fois que l’utilisateur le souhaite. Autre rappel : la déclaration sera obligatoirement réalisée en ligne à compter de 2019. Les formulaires utilisés demeurent inchangés : le n°2042 pour la déclaration classique et le n° 2042 C pour la déclaration complémentaire.

Le taux à la source : modifie-t-il le calcul de l’impôt ?

Le taux à la source qui entre en vigueur dans le nouveau système du prélèvement à la source ne modifie pas le calcul de l’impôt. C’est plutôt le pourcentage du prélèvement de votre imposition qui sera appliqué par l’organe collecteur de l’impôt. Il est différent d’un contribuable à l’autre en fonction de son choix : être assujetti au taux personnalisé ou au taux neutre. Pour une imposition au taux neutre, le collecteur déduira une certaine somme de son impôt, le reliquat étant réglé directement par le contribuable auprès du fisc tous les mois. Pour une imposition au taux personnalisé, c’est le montant réel de l’imposition du contribuable qui sera retenu à la source par l’organe collecteur.

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